Jour J : partie 1 : des courses, des queues et des contrôles (ou le contraire)

Réveil a 4h30, fin de préparation des sacs... Check out de l’hôtel.

Direction gare RER, puis descente sur le quai pour la navette CDGVAL. Bien ouvrir l’oeil et le bon, même à 5h du matin, sinon accepter de partir dans la mauvaise direction. La bonne étant « Terminal 2F ».

L’avantage avec les agences de trek, c’est que tout est bien pensé. Même l’entraînement matinal le jour du départ (faudrait quand même pas perdre le rythme dès le premier jour). Donc la navette me pose à l’entrée du terminal 2F et je dois parcourir toute sa longueur, pour trouver le comptoir d’accueil des trekkeurs lève tôt. Ainsi démarre la première COURSE de la journée, avec saut de haies (files de bagages), parcours imposé (file d’attente à éviter) pour un chrono final de ... 5h15.

Il y a déjà une employée qui distribue les billets électroniques, mais pas pour notre TO.

Attente.

Puis l’employé de la compagnie, dont les employés se lèvent plus tard que les employés des autres compagnies, arrive enfin. Il me remet mon billet électronique et m’indique que l’entraînement peut reprendre.

Et donc que je dois à nouveau traverser tout le terminal, pour rejoindre la zone d’enregistrement.

Je fais la QUEUE pendant 1 h et au moment où j’arrive vers la personne chargée de diriger les gens vers les différents comptoirs libres, elle me demande ma carte d’embarquement.

Je ne l’ai pas, puisque je fais la QUEUE pour l’obtenir.

Là, j’ai cru à une blague du style, camera cachée. On te met dans une situation dingue, et au bout d’un moment, toute la foule se met à rire et un mec sort de derrière sa cachette et te dit « bravo, vous venez d’être filmé pour ... ».

Sauf que là, c’était pas pour la camera cachée. Et la p’tite dame m’explique que depuis quelques temps, un nouveau système a été mis en place pour faire gagner du temps (à qui ?).

Il faut D’ABORD aller sur l’une des bornes et saisir son numéro de billet électronique pour obtenir sa cartre d’embarquement et ENSUITE faire la QUEUE pour enregistrer les bagages.

Bref, je suis dirigé vers l’une des hôtesses d’accueil (d’écueil ?), qui en 5 secondes m’imprime ma carte d’embarquement. J’arrive à me remettre au début de la QUEUE, puis on m’envoie vers un comptoir libre.

Après la pesé des sacs (un gros sac de voyage et un sac à dos, 19kg en tout), mon sac à dos est emballé dans un sac plastique transparent (bonne idée pour éviter que l’une des sangles ne se coince quelque part, durant son trajet automatisé et l’oblige à changer de destination).

Passage en zone d’embarquement, via la case  CONTROLE sécurité : ne pas oublier la moindre petite pièce dans sa poche, le portique détecteur de métaux est très sensible.

COURSE vers le terminal de départ, afin de repérer les lieux pour tout à l’heure. Je décide de prendre un p’tit café croissant, pour m’offrir une pause détente.

Que nenni, à peine suis je dans la QUEUE, qu’une charmante voix m’annonce, par haut-parleur interposé, que l’embarquement pour mon vol vers Amsterdam a commencé. Adieu café, croissant, sucre et touilleur...

Embarquement immédiat.... c’est bon c’est bon, j’arrive.

Je me rattrape durant le vol, avec le café et le pain au choc gracieusement offert par Air France.

Arrivée à Amsterdam Schiphol.

La minute culturelle :

Ce nom vient de l’Anglais « Ship Hole » ou trou à bateau. L’aéroport a été construit à l’emplacement d’un ancien lac, dans lequel de nombreux bateaux ont coulé au cours du 19 eme siècle, en raison des violentes tempêtes, qui pouvaient s’y déclencher.

COURSE pour aller en direction du terminal, pour le vol vers Kilimandjaro-Airport. A nouveau 30mn de QUEUE pour passer le CONTROLE des passeports.

Après cela, je pensais avoir du temps pour faire quelques COURSES (bouffe, revues, tulipes ...). En fait, j’ai juste eu le temps de visiter les toilettes de l’aéroport et je me suis rendu compte que l’embarquement commençait et que je devais encore passer le CONTROLE de securite.