Jour J : partie 3 : décollage vers mon lit

Le vol (direct) d’environ 8h30, passe finalement assez vite. Du point de vue des repas, KLM nous fait la totale : apéro, déjeuner, café, goûter et dîner, sans oublier les barres chocolatées à volonté.

L’écran interactif individuel qui me fait face, avec toutes ses possibilités, n’est pas non plus en reste pour accélérer le cours du temps.

Il me semble, qu’il n’y a encore pas si longtemps (à moins que cela ne soit encore d’actualité sur certains vols ou compagnies), différents films étaient proposés, mais démarraient à heure fixe. Sans possibilité de faire un arrêt sur image, lors de la pause pipi.

Là, j’ai l’impression d’avoir une sorte d’ipod devant moi. Accès à un nombre impressionnant d’albums pour créer ses listes d’écoute. Et bien sûr, de nombreux films à charger localement, avec toutes les commandes pour accélérer, ou faire des pauses.

Bref, tout ça pour dire, qu’après 3 films (Narnia 2 - sombre, Benjamin Gate 2 - même Indy 4 est meilleur c’est pour dire, Jumpers - j’aurais mieux fait de le sauter) et les nombreuses poses repas, l’arrivée à Kilimanjaro Airport a été très rapide pour moi.

Passage au contrôle des passeports (souriez la photo sera meilleure).

Récupération des sacs sur le tapis roulant. Après une très longue attente, il faut se résoudre à l’évidence : le sac d’Isabelle n’est pas là.

Direction le bureau des bagages perdus : la queue est très longue, de nombreux touristes sont dans le même cas. On sent une certaine expérience. Le personnel est blasé, des affiches sur les murs présentent en photos, différents type de vêtements, chaussures et matériel de rando (très utile pour décrire le contenu du sac égaré si la langue de Shakespeare n’est pas votre tasse de thé).

Après avoir discuté de ce problème avec beaucoup de trekkeurs rencontrés sur le Kili, il semble vraiment que de nombreux sacs n’arrivent pas le même jour que leur propriétaire.

La compagnie KLM aurait-elle des difficultés à gérer tous les bagages qui arrivent sur son hub d’Amsterdam ou bien la destination Kilimandjaro, prédilection des trekkeurs de tout poil, est-elle simplement moins prioritaire que d’autres, dès qu’il y a un engorgement de bagages à Schiphol ?

Une fois la déclaration de perte des bagages remplie par Isabelle, nous sortons de la zone d’arrivée de l’aéroport et retrouvons les autres filles qui sont avec Olivier (représentant local de notre TO), qui est venu nous accueillir.

Ne pas oublier quelques pschitts de répulsif à moustiques (à moins que le Géranium Bourbon fasse aussi l’affaire ?).

Quelques tours de roues de chariot à bagages et nous voila vers le minibus de Fred le chauffeur (qui s’avérera plus tard, être aussi le boss de la compagnie locale qui gère l’équipe de porteurs et les guides).

Les bagages sont glissés dans de grands sacs épais et plastifiés, qui sont a leur tour hissés puis ficelés sur le toit.

Nous nous entassons à 11 dans le minibus.

Apres 45mn nous arrivons à Moshi, terminus, tout le monde descend à l’hôtel Léopard (hôtel très bruyant).

Cocktail d’accueil.

Après récupération des clés, dépose des sacs dans les chambres, puis on se retrouve pour discuter avec Olivier de la journée du lendemain.

On ne sait pas trop si l’on mange ou pas. Des touristes pour la Machame se voient servir un simple plat de pâte, après 45 mn d’attente ... On ne mange pas !

Olivier nous donne des infos sur le trek. Il est très (trop) rassurant... le kili c’est facile...ici il n’y a pas de moustique... avec nous il n’y a pas de MAM....

Il n’y a pas non plus de caisson hyperbare, alors que cet équipement était indiqué comme faisant partie du trek (pour notre sécurité...).

23h30 on va tous se coucher.